
Mobilité circulaire : Rénover pour moins consommer

Dans un monde confronté à des enjeux environnementaux de plus en plus pressants, la transition vers une mobilité plus durable est devenue une priorité pour les collectivités. Parmi les solutions innovantes adaptées pour réduire l’empreinte carbone et promouvoir une utilisation responsable des ressources, la rénovation de matériel de transport public s’impose comme la clé d’une stratégie globale de mobilité circulaire. En investissant dans la modernisation et la réhabilitation de nos véhicules de transport en commun, nous pouvons réduire notre impact environnemental, prolonger la durée de vie utile des véhicules et ainsi contribuer à rendre notre avenir plus durable et respectueux de l’environnement.
La mobilité circulaire vise à minimiser l’utilisation de ressources naturelles en favorisant la réutilisation, la rénovation et le recyclage. Elle s’inscrit dans une logique de boucle fermée où les produits en fin de vie deviennent des matières premières pour de nouveaux produits. Appliquée au domaine des transports publics, la mobilité circulaire encourage la rénovation et la modernisation des véhicules existants plutôt que leur remplacement complet, contribuant ainsi à préserver les ressources naturelles tout en réduisant les déchets. Au lieu de simplement remplacer les véhicules en fin de vie, prolonger leur durée de vie par le biais de rénovations minutieuses offre des avantages significatifs pour la préservation de l’environnement et la réduction des déchets.
Dans l’activité de rénovation lourde de véhicules de transport, on peut séparer les chantiers liés à la réparation complète ou partielle d’un véhicule qui aurait été endommagé à la suite d’une collision ou à une usure excessive, et la rénovation liée à la remise en état du véhicule après plusieurs années de service : c’est ce que l’on appelle rénovation à mi-vie. Dans ce cas, les travaux de rénovation effectués peuvent inclure la réparation ou le remplacement de pièces mécaniques, électriques et de carrosserie, ainsi que la remise à neuf de l’intérieur du véhicule ainsi que des équipements de sécurité ou les systèmes de communication du véhicule, tout ceci en fonction du cahier des charges de l’exploitant.
En donnant une seconde vie aux véhicules grâce à la rénovation, cela permet de réutiliser et de revaloriser une grande partie des composants des véhicules. Cela réduit la nécessité d’extraire de nouvelles matières premières et préserve les ressources naturelles, qui peuvent ainsi être allouées à d’autres secteurs ou initiatives durables. Rénover, s’est aussi améliorer le confort passager et ainsi repenser l’expérience voyageur. Les véhicules rénovés offrent un meilleur confort et des équipements plus modernes, ce qui améliore l’expérience globale des passagers et les encourage à opter pour les transports publics plutôt que les modes de transport individuels plus polluants.
Prolonger la durée de vie des matériels de transport public présente de nombreux avantages qui s’inscrivent parfaitement dans la logique de la mobilité circulaire. Maintenir le parc de véhicules de transport permet de diminuer l’empreinte carbone des véhicules en évitant la fabrication de nouveaux, et contribue, en limitant les émissions de CO2, à lutter contre le réchauffement climatique. La rénovation permet également d’incorporer des technologies plus avancées et des systèmes plus efficaces aux véhicules de transport public, améliorant ainsi leur efficacité énergétique et leur performance globale.
L’impact économique entre aussi en compte. En rénovant les véhicules de transport public, nous prolongeons leur durée de vie utile. Cela signifie que les investissements initiaux effectués pour l’acquisition de ces véhicules sont optimisés, et leur amortissement s’étend sur une période plus longue, ce qui réduit les coûts globaux à moyen et long terme. De plus, en mettant à niveau les équipements et les technologies du véhicule, on va également pouvoir améliorer sa performance et sa productivité, et donc de sa rentabilité.
La rénovation de matériel de transport public représente une étape essentielle dans la mise en œuvre d’une stratégie de mobilité circulaire, permettant de rendre plus durable l’ensemble du réseau de transport en commun. En favorisant la réutilisation et la modernisation des véhicules existants, nous pouvons réduire notre empreinte carbone, économiser des ressources naturelles précieuses et améliorer l’efficacité globale de notre système de mobilité. Il est temps que cette vision novatrice inspire l’ensemble de l’industrie des transports et guide nos choix vers un avenir plus respectueux de l’environnement.
Cette activité historique chez SAFRA, qui a vu le jour en 1955, a évoluée au fil du temps en utilisant les nouvelles compétences acquises au fur et à mesure des chantiers réalisés. Orientée dans le transport public dès la fin des années 70, l’activité va s’étendre en 2020 au secteur plus global du transport de personnes avec par exemple la rénovation des TER de la Région Occitanie. Les premiers grands marchés gagnés de rénovation de flottes d’autobus, vont donner la place progressivement au secteur ferroviaire dès les années 2000, avec les premières rames de métro, VAL, puis de tramways et enfin de voitures ferrées. L’expertise développée dans cette activité permet à l’entreprise de réaliser son premier chantier international en 2022, en rénovant une rame de tramway de Dublin, dans ses ateliers à Albi. Une prouesse technique et logistique qui vient confirmer la technicité et la qualité du travail accompli par ses équipes. En 2021, l’activité rénovation et l’activité constructeur unissent leurs compétences pour réaliser le premier programme de rétrofit d’autocar diesel et hydrogène. Objectif : transformer un véhicule interurbain initialement diesel en véhicule zéro émission ! La Rénovation chez SAFRA est donc une activité qui garde tout son sens dans la stratégie globale de l’entreprise orientée vers la décarbonation du transport, parfait exemple de mobilité circulaire.
* (hors mécanique)
** A titre indicatif, un VAL (métro automatique léger) neuf coûte environ 4 millions d’euros, un bus (GNV par exemple) coûte environ 350.000 € et un tramway coûte environ 4 millions d’euros.
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